Le SMDO vote un budget de 97M€ à l’unanimité

Mercredi 5 février, les représentants des 19 intercommunalités adhérentes ont voté le budget 2025 à l'unisson.

Là où d’autres peinent à s’entendre, les membres du comité du Syndicat Mixte du Département de l’Oise (SMDO), tous bords politiques confondus, viennent de montrer une fois de plus leur capacité à s’accorder, y compris à propos du budget. En effet, réunis mercredi 5 février en comité syndical, les représentants des 19 intercommunalités adhérentes ont voté à l’unanimité le budget 2025 d’un montant de 97 M€.

Philippe Marini, président du SMDO, avait mené le débat d’orientation budgétaire le 18 décembre dernier. Lors du dernier comité, le vote du budget s’est avéré conforme au débat. Parmi les décisions essentielles, il a été acté que les collectivités adhérentes n’auront pas à supporter d’augmentation. Cela signifie aussi que, par répercussion, les contribuables (près de 90 % de la population oisienne) n’auront pas à débourser plus pour le traitement et la valorisation de leurs déchets.

67 M€ de ce budget sont consacrés au fonctionnement. Cela intègre toutes les prestations de transport, de tri et de traitement des déchets, y compris ceux en provenance des déchetteries. 48 % des dépenses sont financés par divers soutiens et les recettes industrielles. Ces dernières sont issues majoritairement de la revente des matières triées par le Centre de Tri du SMDO (situé à Villers-Saint-Paul) aux usines de recyclage, dont 80 % sont basées en France. Le SMDO, qui revend les matières en direct, privilégie les contrats régionaux dans le souci de renforcer le cercle vertueux de l’économie circulaire.

30 M€ de ce budget sont dédiés à l’investissement. Cette année, il s’agit notamment de lancer le chantier du raccordement du chauffage urbain de Creil (16 M€), qui permettra à terme de chauffer 6 000 logements sociaux, soit quelque 15 000 habitants. Par ailleurs, 1,5 M€ va financer l’amélioration du processus du Centre de Tri.

Le SMDO et les 19 intercommunalités continuent de travailler main dans la main pour maîtriser les dépenses et optimiser les recettes. Et pour ces dernières, l’implication de chaque usager est indispensable : il faut trier mieux et encore plus pour valoriser les déchets et maintenir en dessous de 52 % la partie résiduelle du coût de fonctionnement incombant aux collectivités territoriales et, in fine, aux contribuables.

« C’est ainsi que, tel le chat, le Syndicat retombera toujours sur ses pattes », estime le président Philippe Marini.

 

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