Le SMDO contre la consigne des bouteilles plastiques

Mardi 2 mai a lieu une réunion de concertation régionale sur la consigne rassemblant les acteurs locaux.

Le SMDO, s’oppose fermement à la mise en place d’un système de consignes pour le recyclage des bouteilles plastiques. Elus et associations dénoncent le retour d’une “fausse consigne”.
Ils la jugent trompeuse pour l’usager, en lui faisant croire que c’est plus écologique.
Il n’en est rien et, en bout de chaîne, cette “fausse consigne” pénalisera doublement le consommateur.

Imposer à l’usager un nouveau geste du tri différent pour la collecte des bouteilles plastiques serait une absurdité.
Il a pris l’habitude de trier papiers et emballages dans le bac collecté devant sa porte.
Créer de nouveaux points de collecte dans les supermarchés et autres espaces publics, induirait de surcroit la démultiplication des camions sur les routes.

Le mot consigne laisse croire que la bouteille est réutilisée après lavage alors qu’il s’agit d’un nouveau mode de collecte coûteux mis en place par les distributeurs avec les metteurs en marché pour capter la bouteille en plastique afin de la recycler, ceci au bénéfice des fabricants en répercutant son surcoût sur le consommateur.

Avec le soutien de CITEO, le SMDO a investi 38 millions dans son centre de tri ultra-performant, aujourd’hui rentable et même bénéficiaire. Le captage des bouteilles plastiques est actuellement de 70 %, preuve que les usagers sont familiarisés avec ce système de tri et de collecte.
La mise en place d’un système de consigne induirait une perte de revenus substantiels (plusieurs millions d’euros) pour le SMDO qui se répercutera sur la fiscalité locale pénalisant le contribuable. A cela s’ajouteront de possibles conséquences néfastes sur l’emploi et des modifications de collecte engendrant un nouveau poste de dépenses pour les collectivités locales en gestion de la collecte.
Cette mesure sera donc un “coût” dur pour les collectivités locales, mais aussi pour le consommateur.

Au final, le contribuable local paiera deux fois : une première en s’acquittant de la TEOM ou la REOM, et une seconde en finançant indirectement la mise en place de ce nouveau circuit de système vers le recyclage, absent qui plus est des zones rurales.

Sous couvert d’écologie, le système de consigne s’attaquera à 1% du traitement des déchets ménagers : la bouteille plastique. Elle se trouve déjà être le déchet le mieux collecté sélectivement et recyclé.

Pour contrer positivement la pollution des emballages plastiques et ce projet de “fausse consigne”, les élus locaux présentent 14 propositions.

Consultez notre communiqué de presse
Consultez les 14 propositions des élus locaux

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